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Verrerie d’en-haut de Sars-Poteries

Verrerie d’en-haut de Sars-Poteries

  • Localisation : 12 Rue Clavon Collignon - Trélon - Nord (59)
  • Appellation :
    • Société Imbert, Duponchel et Cie 1868
    • Imbert et Cie 1884
    • Société générale des Verreries de Sars-Poteries 1885
  • Période d'activité : 1869-1938
  • Production : Gobeleterie
Présentation du site

Présentation du site

En 1869, un deuxième établissement dit la verrerie d’En-Haut est fondé par Eugène Imbert, alors directeur de la verrerie d’En-Bas. En 1883, Henri Imbert, fils d’Eugène, réunit les deux verreries sous le nom de Société anonyme des verreries réunies Imbert et Cie. L’usine d’En-Haut fabriquera du flaconnage et celle d’En-Bas de la gobeleterie. Entre 1880 et 1920, les verreries connaissent au niveau national des crises successives. Les deux usines comptent, en 1914, cinq fours de 12 pots et occupent 650 personnes pour une production mensuelle de près d’un million de pièces. La verrerie cesse son activité en août 1914, et subira des dommages suite à l’occupation successives des bâtiments par les allemands, transformés en caserne, écuries, entrepôt ou encore camps de prisonniers. Moins endommagée que ces concurrents à Fourmies, Anor ou Glageon, la verrerie remet en route deux fours à pots dès 1919. En 1920 la production atteint 7/10 d’avant-guerre. Mobilisé, J. Imbert est tué le 1er octobre 1918. Sa sœur, Marie-Louise Imbert (1882-1961) prend sa place au conseil d’administration, et Roland Vinck, formé comme ingénieur par les verreries, devient directeur dès 1924 et ce jusqu’à la fermeture définitive en 1937 des verreries. La crise économique de 1936 sévit, R. Vinck propose une restructuration et milite en vain pour ne conserver que la verrerie d’En-Bas et automatiser les installations. Suite à cette période de récession et au manque d’investissement dans l’outil productif, la société est dissolue en 1938. De nombreux logements ouvriers rattachés aux verreries subsistent encore, ainsi que la magnifique maison de maître de la famille Imbert, abritant un temps les collections du futur MusVerre. De la verrerie d’En-Haut, en grande partie détruite, il ne reste que la taillerie, rachetée par la poterie Maine en 1942, puis devenue lieu de stockage pour des entreprises privées. Dans le paysage actuel, deux maisons d’habitation à l’architecture identique se font face de part et d’autre de l’entrée du site : les anciens bureaux et l’école de musique – cantine de la verrerie.