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Verrerie noire de Fourmies

Verrerie noire de Fourmies

  • Localisation : chemin des blés, rue des verreries, rue Michel Dubois - Fourmies - Nord (59)
  • Appellation :
    • Verrerie Legrand, Macaigne, Lenain & d'Hinzelin - 1868 -
    • Verrerie Legrand, Macaigne, Mulat & d'Hinzelin - 1874 -
    • Verrerie Mulat, Legrand, Macaigne & d'Hinzelin - 1883 -
    • Verrerie Mulat, Legrand (René) & Co - 1891 -
    • Verrerie Mulat, Legrand (Henri) & Co - 1905 -
    • Verrerie Mulat, Legrand, Chomel & Co - 1918 -
    • Verrerie à bouteilles de Fourmies - 1933 -
    • Société Française Nord-Verre - 1957 -
  • Période d'activité : 1868 - 1959
  • Production :
    • verrerie noire
    • bouteille
    • isolateur électrique et télégraphique
    • émaux architecture
  • Marque / clients :
    • Bénédictine
    • Maison de Champagne
    • Pelforth
    • Porter
    • Tuborg
    • Vittel
Présentation du site

Présentation du site

En 1868, quatre associés fondent la verrerie noire de Fourmies : Emile Macaigne, ancien notaire de Trélon, Georges Legrand, issu d'une famille d'industriel textile de Fourmies, Alcide Lenain, centralien, et Louis d'Hinzelin, ancien souffleur en bouteille de la verrerie Collignon-Clavon.
La verrerie bénéficie d'une situation privilégiée au pied de la voie ferrée, au lieu-dit Les catelées.
En septembre 1874, Alexandre Mulat, centralien prend la direction de la verrerie, porte son expansion, la modernisation des infrastructures et des outils de production.
En novembre 1918, le site est détruit à 90%.
Grâce aux dommages de guerre, la verrerie entame une deuxième phase de modernisation.
En 1920 la verrerie reprend partiellement son activité sous la direction d'Emile Chomel, gendre et successeur d'Alexandre Mulat.
Les fluctuations successives du marché du Champagne impactent la production de bouteilles.
En 1930, l’entrée du groupe verrier Souchon-Neuvesel au capital de la verrerie accompagne la production de champenoises vers l’automatisation de la fabrication.
Le dernier four de verrerie noire de l’Avesnois-Thiérache s'éteint le 30 octobre 1958.
Les bâtiments sont rasés en 1994 laissant place à un parc arboré. Seuls quelques vestiges subsistent en dehors des logements ouvriers et de deux maisons patronales.